« On ira voir au clair de lune, voir si le diable veut danser, si dans nos yeux brûle l’écume de ces océans enflammés, puisqu’ici les dieux nous condamnent, au nom de qui au nom de quoi ? Viens trouver la paix, s’il faut toucher la lumière en ces jours étranges» … mmm
« Au foot ! Citoyens » disait Pierre Blayau, au bras de Foot Citoyen pour mener à bien un projet de sensibilisation à la violence dans le monde du ballon rond ; de jeunes éphèbes de part et dautres de France fouleront la pelouse du Parc des Princes et pourront madmirer si je suis dans les tribunes ; ces enfants vont en effet symboliser la « sport attitude » et ils la réprésenteront ensuite le 8 mai 2006 dans le cadre dune journée de lutte contre les discriminations. Cest beau, cest frais, mais les effets dune telle action ne se verront guère avant que lhumanité ait été anéantie par Philippe Katerine. A moins quon atomise tous les stades de France et Bertrand Layec.
Au foot citoyens, en effet. Cest ce quon voudrait désespérément hurler, barres de fer et gourdins en mains, à des joueurs du PSG quon aurait ligotés cambrés culs nus aux filets des camps des loges pour permettre au climat parisien de les prendre en profondeur tandis que Régine exhiberait ses vergetures et varices en se déhanchant dans un strip-tease interminable devant leurs yeux forcés à la fixation, dans une scène Orangemécaniquienne, sur le rythme dune sono K7 diffusant une version aux claquettes de Yakalelo par Guy Lacombe. Au foot, bord d’aile, il serait temps de sy mettre ! Autant on restait mitigé sur les derniers mois, autant le mois de février sest avéré si blessant pour nos petites âmes sensibles quon croirait les joueurs naturellement voués à la punition charnelle en donjon.
Les figues favorisent le transit ; message subliminal ?
« Tu veux savoir combien de temps tu vivras ??? Envoie « vie » au 81818 !!! 8, 18, 18 !!!», disait un étron télévisuel sur M6. Au fond, quand on se fie au PSG on est peut-être voisins intellectuels des milliers de jeunes éphèbes qui se fient au marché florissant des Sexes Mous Sensuels (SMS) en vendant leur âme à de tels services voire pis encore, en téléchargeant des sonneries M.Pokora pour entendre en boucle sur leur mobile 3G à chaque appel de Jenny « Serveur un verre deau sil te plaaaait » retentir dans la joie et la bonne humeur de se sentir exister dans cette société dapparât qui a fait naître le clonage des moutons et aujourdhui fait encore perdurer cette mode de donner lillusion à loccidental dêtre légal des bêtes sacrées. Le mouton vaut bien mieux que dêtre de Panurge, et le ragoût cest dégueulasse. Et puis le PSG quand il sort dun terrain, je vomis. Je vomis ma bêtise daimer ce club merchandayzé qui tangue et qui vit encore grâce à linstabilité dun monde du football devenu capitaliste.
Trève de Saezeries et de rebellion pensée sans faits derrière. Sil est un fait un vrai, cest celui de que le PSG nous déçoit encore et quon a une fois de plus à faire avec ce quon nous donne et redonne comme rengaine habituelle. On est en effet revenu à une sorte de pseudo-crise étrange coupable de tous les maux. Tout part en testicule ; le PSG nest pas bon, à Nantes Sylvain le bel angélique se fait expulser, les supporters deviennent fous en sortant machettes, battes et godemichets vibrants dans une station-service en fin de soirée, et Bio devient Activia ; rien ne change, sauf le nom. Le PSG est ainsi un peu devenu le Activia des médias, car rien ne change jamais vraiment et dans le même temps le transit intestinal de la presse est facilité. Et Frédéric Thiriez ne sest toujours pas rasé la moustache.
:coeur: « Déshabillez-moi…» :x:
Aussi Frédo, suite aux incident de Nantes, sest vu recevoir un courrier de la part de l’Élysée du Ministère de l’Intérieur comme quoi une loi facilitant la « dissolution des groupes de supporters violents » allait être proposée, tout comme la mise en place de fichiers spécifiques aux interdits de stades, tout comme la possibilité pour les préfets de disposer de davantage de pouvoir, etc. Si on généralise au final les supporters
la répression, ils ont chié sur elle, elle a disparu, puis ils lui ont chié dans le dos, elle est reviendue ; ils lauront voulu, ils lauront eue, la baguette de pain dans le cul. A la lecture de ce que je viens de dire, je me doute que certains voudront la mettre de même en moi, mais sachez que cest là tout leffet escompté. Et puis faut dire que jaime ça.
Aussi ne sommes nous pas à Outreau et la Boulangère nest pas notre sujet ; notre sujet est une vache à lait, une chiotte, des cabiné : un club du Paris-Saint-Germain qui en aurait déçu plus dun, désespéré plus dun, forcé plus dun à se jeter dans la mixture de la Seine sil nétait pas soutenu par une masse éblouie par le rouge de la passion et le bleu de lazur, une masse abrutie par la ferveur, la magie, la légende dun club au capital de 578 188,91 SMICS. Oui, nous ne serions pas encore là aujourdhui et nous vivrions heureux à élever des porcs et pêcher des moules à Saint-Nolff si le Paris-Saint-Germain navait pas son lot dhistoires et de ragot pour donner matière à discussion aux amoureux et aux critiques, sil navait pas au fond été le réceptacle idéal pour le masochisme des uns, la cécité des autres et lhumour indéfinissable des élites comme Moi.
« Fais comme moi, prends un Activia de Danone. »©
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